La mort est l’état irréversible d’un organisme qui a cessé de vivre. Cependant, on ignore tout ce qu’il y a après la mort. Les religions notamment le christianisme et l’islam ont chacune leur point de vue sur la question. Ainsi, qu’y a-t-il après la mort dans l’islam ? Peut-on revivre après la mort ? Découvrez alors dans le présent article, ce qui se passe après la mort dans l’islam.
La mort : qu’est-ce que c’est ?
Beaucoup définissent la mort comme étant un phénomène où un organisme vivant (homme, animal, plante, etc.) cesse de vivre. Cependant, existe-t-il une vie après la mort ? Les musulmans pensent que la vie et la mort sont deux phénomènes intimement liés. Ce qui se passe après la mort dans l’islam, doit donc être appréhendé avec beaucoup de sérénité, car tout ce qui se passe avant la naissance et même après la mort est prévu dans le plan de Dieu.
Après la mort : que se passe-t-il selon l’islam ?
Lorsque, le corps d’un homme est séparé de son âme, cela signifie que ce dernier est mort. Cependant, pour les musulmans, l’homme ne meurt pas tout à fait, il se déplace vers une autre vie. En effet, la vie humaine ne prend pas fin après la mort dans l’islam. Après notre univers, il y a un autre monde dans lequel les hommes seront récompensés (le paradis) ou punis (l’enfer).
Dans presque toutes les religions, le but visé par tout un chacun est de vivre au Paradis. Néanmoins, une place au paradis se mérite. C’est la raison pour laquelle les cinq prières par jour sont importantes dans la religion musulmane. Toutefois, être un bon religieux, ne signifie pas uniquement de faire le ramadan ou de prier. Il est, en effet, impossible pour certaines personnes de le faire, mais si ces derniers sont bienveillants avec leur entourage, s’ils respectent la nature et leur environnement, ils seront récompensés. Ainsi, toutes les actions sur terre, doivent être réalisées sans arrière-pensée ou préjugés, et ceci avec une foi véritable ou authentique.
Après la mort dans l’islam, l’être humain accède aux Paradis et évite l’Enfer, en étant intègre et en s’éloignant de toute action le corrompant par son désir d’atteindre le Paradis et sa répugnance de l’Enfer.
La mort et l’au-delà : ce qu’en pense la région musulmane ?
Après la mort dans l’islam, deux anges (Mounkir et Nakir) questionnent le mort dans la tombe sur sa religion. Afin qu’il puisse répondre correctement aux interrogations des anges, les musulmans récitent la shadada au mort. Au croyant, sera donnée une place au Paradis, et le pécheur sera puni en restant sur place.
Le paradis est un lieu que les gens ne pourront jamais décrire parfaitement à moins qu’ils s’y rendent eux-mêmes. Selon l’islam, le Paradis est un lieu totalement différent de la terre, de par la vie qu’on y mène et les divers avantages dont on bénéficie une fois là-bas. En effet, le coran démontre que le Paradis possède toutes les richesses existant dans ce bas monde. Il n’y a aucune souffrance là-bas. La maladie ainsi que la mort n’ont pas de place au Paradis. Plusieurs versets du Coran parlent de cet univers extraordinaire réservé uniquement à ceux qui auront mené une vie droite et juste devant Dieu.
Par contre, l’enfer apparaît comme une fournaise ardente, un abysse. Ce lieu est destiné à ceux qui n’ont pas vécu sur terre selon les préceptes de Dieu. Toutefois, l’enfer ne serait pas une demeure éternelle. En effet, pour ceux qui auront encore un peu de foi, il sera possible de quitter ce lieu après un millénaire d’année.
Le deuil dans l’Islam
Après la mort dans l’islam, un certain nombre de rites ou de coutumes sont observés pour l’enterrement du défunt. Ces rites ne se retrouvent pas dans le Coran. Il s’agit de coutume traditionnelle institué par les imams au fil des siècles d’après leur compréhension des textes sacrés qu’ils lisent jour et nuit. Les rituels traditionnels en ce qui concerne l’enterrement dans la religion musulmane reposent sur un certain nombre de principes à suivre rigoureusement.
La préparation du corps dans l’Islam
Avant l’enterrement, le corps doit être en totale intégralité. Aucun don d’organes, ni de traitement particulier n’est accepté avant l’heure d’enterrement. De plus, un examen médical du corps pourra s’effectuer uniquement sur ordre de la justice.
La dépouille, devra subir un nettoyage méticuleux en vue de la purification. Pour ce fait :
- Elle doit être débarrassée de toute trace, de toute salissure ;
- Le savon peut être utilisé ;
- Le corps doit être séché avec trois linges blancs propres ;
- Les bras doivent être étendus le long des flancs, les paumes orientées vers le ciel.
Le rituel est effectué par des proches possédant le même sexe que le défunt. Toutefois, le conjoint du défunt peut également prendre part à ce rituel. Aucune autre personne n’est tolérée. Les personnes impliquées dans ce rituel doivent être pieuses et purifiées préalablement. La prière des morts devra également être récitée au cours du rituel. Après nettoyage, le corps est mis dans un linceul.
La préparation de la dépouille doit être effectuée rapidement, car le corps doit être mis dans la terre au plus tard 24 heures après la mort.
L’inhumation dans l’Islam
Après la mort dans l’islam, l’inhumation du corps est effectuée. Le corps préalablement préparé est mis sous terre. Les femmes, ainsi que les enfants sont tenues à l’écart de la fosse. Toutefois, ils pourront effectuer leur dernier hommage au défunt, une fois la dépouille entièrement recouverte de terre.
Dans l’Islam, le mort doit être directement mis sous terre. Cependant, pour des raisons d’ordre sanitaire, l’utilisation d’un cercueil est de mise. Le cercueil devra toutefois, être simple, dépourvus d’objets décoratifs. Une fois les obsèques achevées, un repas familial peut être organisé. Dans l’Islam, la période de deuil s’étend sur trois jours et non 7 jours comme cela peut être recommandé dans d’autres cultures ou religions. Cependant, l’âme du défunt quitte définitivement son corps après une période de quarante jours.