Y A QUOI

Il y a quoi après les billions ?

Il y a quoi après les billions ?

La nomination des nombres retrouvés après les billions s’avère parfois un peu difficile. Pour rendre la tâche plus facile, les mathématiciens ont réfléchi à une combinaison selon les systèmes appelés échelle courte et échelle longue. Ces systèmes rendent alors plus maniables les chiffres après les billions. Dans le présent article, retrouvez le nom donné aux nombres après les billions.

L’histoire sur les systèmes de nomination échelle longue et courte.

Pour répondre à la question «il y a quoi après les billions ? », il est de la plus haute importance d’éclairer les points d’ombre et de nuage à propos des systèmes de nomination adoptés par les mathématiciens. En fait, l’échelle courte, au cours des années du XVIe au XIXe siècle, a connu un grand progrès en France au détriment de l’échelle longue qui s’expirait.

Après la mort de Nicolas Chuquet et grâce à la redécouverte ses œuvres en fin du XIXe siècle, l’usage de l’échelle longue fut réadapté et officialisé en France et dans toutes les régions francophones en 1961 selon un décret publié au Journal officiel de la République française.

Bien que l’échelle courte fût délaissée dans la francophonie, elle s’est tout de même répandue dans d’autres régions de l’univers telles que les États-Unis. Ainsi, dans les pays anglophones, l’échelle courte est très utilisée. Dans le système anglais, un billion représente le milliard (109) des francophones. Telle est la logique également utilisée pour les nombres retrouvés après les billions.

Que vaut un billion selon l’échelle courte et longue ?

Avant tout propos sur les nombres retrouvés après les billions, retenez bien que la valeur d’un billion varie selon le système. L’échelle longue, consiste à accorder le suffixe -illion à un préfixe numérique (-bi, -tri, -quadri, etc.) afin d’établir les puissances du million. À cet effet, un billion vaut alors le carré d’un million encore appelé un million de millions et donc 1012. Pour ce qui est de l’échelle courte, un billion vaut mille-millions et donc 109.

Les préfixes utilisés dans la nomination des nombres après les billions.

chiffres

Dans la composition des nombres après les billions selon l’échelle longue, les préfixes numériques sont utilisés dans l’ordre suivant : – tri, -quadri, -quint, -sext,-sept, -oct, -non.

Découvrez la liste des nominations des grands nombres après les billions.

En plus des trillions retrouvés juste après les billions, on retrouve ensuite :

  • Les quadrillions ;
  • Les quintillions ;
  • Les sextillions :
  • Les septillions ;
  • Les octillions ;
  • Et les nonillions.

Le nom des grands nombres après les billions selon l’échelle courte

Selon l’échelle courte, parmi les nombres retrouvés après les billions, un trillion correspond à mille-billions. Par la suite, un quadrillion correspond à mille-trillions, un quintillion correspond à mille-quadrillions. Puis un sextillion correspond à mille-quintillions, un septillion correspond à mille-sextillions, un octillion correspond à mille-septillion et enfin, un nonillion correspond à mille-octillions.

Le nom des grands nombres après les billions selon l’échelle longue.

Très ambiguë et surtout différente de l’échelle courte, la représentation en chiffre des nombres après les billions se fait suivant la nomination suivante :

  • Un trillion vaut un million de millions de millions ;
  • Un trilliard vaut mille-trillions ;
  • Un quadrillion vaut un million de millions de millions de millions ;
  • Et ainsi de suite.

Comment s’écrivent en chiffres les grands nombres après les billions.

Selon l’échelle courte, les grands nombres après les billions s’écrivent comme suit :

Nombre après les billions Écriture en chiffre Ecriture à l’exposant ou à la puissance
Un trillion 1 000 000 000 000 1012
Un quadrillion 1 000 000 000 000 000 1015
Un quintillion 1 000 000 000 000 000 000 1018
Un sextillion 1 000 000 000 000 000 000 000 1021
Un septillion 1 000 000 000 000 000 000 000 000 1024
Un octillion 1 000 000 000 000 000 000 000 000 000 1027
Un nonillion 1 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 1030

 

Tableau 1 : récapitulatif de l’écriture des nombres après les billions selon l’échelle courte.

 

En revanche, dans l’échelle longue, la réalité est tout autre. Après les billions, on a :

 

Nombre après les billions Écriture en chiffre Ecriture à l’exposant ou à la puissance
Un trillion

 

1 000 000 000 000 000 000 1018
Un quadrillion

 

1 000 000 000 000 000 000 000 000 1024
Un quintillion

 

1 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 1030
Un sextillion 1 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 1036

 

Un septillion 1 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 1042

 

Un octillion 1 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 1048

 

Un nonillion

 

1 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 1054

 

Tableau 2 : récapitulatif des nombres après les billions selon l’échelle longue.

Existe-t-il un plus grand au monde ?

Après les billions jusqu’aux nonillions en tout début du XXe siècle, le mathématicien américain, Edward Kasner, a nommé un nombre qui est écrit avec 1 suivi de 100 zéros. Il s’agit du nombre GOOGOL.

Existe-t-il un plus long nombre connu ?

Outre les grands nombres retrouvés après les billions, un autre nombre a été nouvellement découvert. La découverte a été faite par un chercheur de l’Université du Missouri Central siégeant aux États-Unis et reconnu comme étant le plus long des nombres. Il s’agit d’un nombre de Mersenne contenant plus 22 millions de chiffres et qui s’écrit en base comme suit : 274 201 281 – 1.

Y a-t-il une fin à la suite des chiffres ?

L’infini est l’un des attributs qui caractérisent la notion de suite en science mathématique et physique. Puisqu’il s’agit ici, tout comme des nombres retrouvés après les billions, d’une suite des nombres entiers, alors il est possible de définir la suite de tout ce qui est un chiffre. Cela peut être des nombres premiers, des carrés ou encore des nombres pairs, etc. La suite est de ce fait qualifiée d’infinie.

En somme, on peut dire qu’après les billions, il existe un grand nombre de suite de chiffres nommés grâce au mathématicien selon des systèmes bien définis.

 

 

 

Leave a Reply